Ce fromage, fabriqué de manière artisanale à partir de lait cru de vaches de race Simmental française, dans les départements du Doubs et du Jura et quelques communes de l’Ain et de la Saône et Loire, pense de 5 à 8 kg.
Sa croute naturelle est lisse, de couleur gris clair à beige, voire orangée. Sa pâte de couleur jaune pâle à une texture qui est proche d’un fromage à raclette au lait cru.
Le Morbier est reconnaissable à son trait « grisé » situé au milieu. Cette ligne qui le caractérise est le résultat d’une opération manuelle. Avant d’être pressé, un pain de caillé est enduit de cendre végétale on le recouvre par un autre pain puis pressé.
Cette opération permet au Morbier d’obtenir sa particularité. Ce procédé remonte à deux siècles en arrière où les fermiers préparaient un fromage en deux fois. Ils fabriquaient un premier caillé, moulé et qu’ils recouvraient de cendre de bois pour protéger leur premier travail durant la nuit. Un second caillé venait s’ajouter sur le dessus suite à la traite du lendemain matin.
Vous reconnaitrez donc très facilement le Morbier grâce à cette ligne noire au centre et ce, toute au long de la tranche de ce fromage.
Protégé par une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) depuis 2000 et d’une Appellation d’Origine Protégée (AOP) depuis 2002 qui réglementent et protègent la production de ce fromage. Ainsi, l’affinage doit être de 45 jours minimums.